Calcul De La Pension Alimentaire En Belgique
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Maître Céline Moreau pourra vous éclairer sur tous ces points après un examen de votre situation financière.
Le calcul d’une pension alimentaire, en Belgique, par exemple, est une somme d’argent que l’un des conjoints verse à son ex-époux lorsque celui-ci se retrouve en état de besoin suite à la séparation, car ses revenus sont largement inférieurs à ceux de son partenaire. Elle intervient uniquement dans le cadre d’un divorce, car les cohabitants légaux et les cohabitants de fait n’ont pas légalement l’obligation de se porter assistance mutuelle.
Attention à ne pas confondre pension alimentaire et contribution alimentaire : cette dernière concerne l’entretien et l’éducation des enfants, tandis que la pension alimentaire est un soutien financier au conjoint en difficulté et qui intervient entre ex-époux.
Si aucun des deux conjoints n’est en difficulté financièrement, il n’est pas nécessaire de mettre en place une pension alimentaire. Contrairement à la contribution alimentaire, qui est d’ordre public, la pension alimentaire est facultative.
Il est prévu, à l’article 301, paragraphe 2, du Code civil, et à défaut de convention entre les parties, que « le tribunal peut, dans le jugement prononçant le divorce ou lors d’une décision ultérieure, accorder, à la demande de l’époux dans le besoin, une pension alimentaire à charge de l’autre ». Selon le paragraphe 3 de cet article, concernant le calcul de la pension alimentaire en Belgique, « Le tribunal fixe le montant de la pension alimentaire qui doit couvrir au moins l’état de besoin du bénéficiaire. Il tient compte des revenus et possibilités des conjoints et de la dégradation significative de la situation économique du bénéficiaire ».
Dès lors, le bénéficiaire se doit d’établir son état de besoin préliminaire au sens du paragraphe 2 mais ne pourra prétendre effectivement au calcul de la pension alimentaire en Belgique que s’il démontre, en outre, ne pas être en mesure de couvrir, par ses propres facultés et revenus, son état de besoin entendu au sens strict du terme, tandis qu’il ne pourra prétendre à obtenir une pension alimentaire étendue et dépassant ledit état de besoin strict qu’à la condition de démontrer qu’il subit une dégradation significative de sa situation économique découlant du mariage et des choix ainsi opérés par les parties durant leur vie maritale, ou très exceptionnellement en raison du divorce s’il peut faire état de circonstances particulières.
Une demande de pension alimentaire sera refusée si le créancier potentiel a commis une faute grave qui a provoqué le divorce. Les violences conjugales sont parfois retenues comme un facteur d’annulation de la pension alimentaire. Ces faits doivent être prouvés devant un tribunal pour être pris en compte de manière valide dans le calcul de la pension alimentaire en Belgique.
Le calcul de la pension alimentaire en Belgique est réalisé par le juge. Le montant versé doit couvrir les besoins vitaux du bénéficiaire au minimum. Il peut aussi être plus élevé en fonction de différents critères, comme l’âge des époux, la durée du mariage… Si le bénéficiaire avait arrêté sa carrière pour se consacrer au ménage et aux enfants, par exemple, cela ouvrira plus facilement le droit à une pension alimentaire après divorce.
Lors du calcul de la pension alimentaire en Belgique, il ne faut pas perdre de vue que le montant ne peut pas excéder un tiers des revenus de l’époux qui verse la pension au créancier. En effet, l’idée n’est pas de mettre le débiteur en difficulté, mais de compenser les inégalités engendrées par le divorce.
Les revenus évoluent régulièrement et, au fil des années, le montant de la pension alimentaire peut devenir obsolète ou ne plus correspondre à la réalité des parties. Il est alors possible de ressaisir le tribunal de la famille afin de solliciter un nouveau calcul de la pension alimentaire en Belgique pour définir le nouveau montant en fonction de la situation financière du débiteur, des prix des biens de nécessité et des besoins du bénéficiaire. La pension peut uniquement être modifiée quand un élément extérieur et indépendant de la volonté des parties survient : retraite, accident ou maladie du débiteur, augmentation de salaire, obtention d’un héritage…
De plus, la pension alimentaire est indexée chaque année en fonction de l’indice des prix à la consommation en Belgique.
La durée de la pension alimentaire est en général équivalente à la durée du mariage. Cependant, dans certains cas, elle peut être plus courte ou plus longue :
Après le calcul de la pension alimentaire en Belgique réglé, il faut en assurer l’exécution. Si le débiteur n’exécute pas volontairement ses obligations, il existe deux solutions pour le créancier d’aliments :
Comme évoqué ci-dessus, le SECAL vous permet d’obtenir de l’aide si votre ex-conjoint ne veut pas vous payer votre pension alimentaire. Attention toutefois au délai de prescription : si la pension est versée périodiquement, vous devez faire un signalement au SECAL dans les 5 ans après le dernier paiement. Pour une dette en capital (un montant unique servant à accorder une pension alimentaire pour le passé), ce délai est de 10 ans. Au-delà de ces échéances, le SECAL ne peut plus rien faire pour vous.
La pension alimentaire peut prendre fin de plusieurs manières :
Le calcul de la pension alimentaire en Belgique dépend toujours de deux éléments : la situation de besoin du créancier d’aliments d’un côté, et les ressources financières du débiteur de l’autre. Ce sont ces deux éléments qui vont influencer une modification ou une annulation de l’obligation de payer une pension alimentaire.
Les parents, comme les avocats et les juges, s’en remettent à des simulateurs pour réaliser le calcul de la pension alimentaire en Belgique pour les enfants communs. Outre ces outils, il existe plusieurs méthodes : la méthode Renard (reposant sur des coefficients du coût théorique d’un enfant par âge), le modèle de Jacques Tremmery (reposant sur des moyennes statistiques pour l’estimation de départ puis sur les dépenses réelles du couple) et la Ligue des Familles, qui fonde son calcul sur un surcoût de 30 % pour un enfant élevé dans deux foyers différents.
Dans tous les cas, le flou persiste dans le calcul de la pension alimentaire en Belgique pour les enfants communs et cela, malgré la réforme du 19 mars 2010, qui a contraint les juges à considérer objectivement 8 critères clés, tels que les modalités d’hébergement, les revenus, les allocations familiales, etc.