Successions et libéralités
Lorsque le défunt n’a pas laissé de testament, la loi prévoit à qui reviennent ses biens. C’est ce que l’on appelle la dévolution légale de la succession.
La loi régit donc la succession du défunt selon les principes suivants :
Il faudra également veiller à la présence d’un conjoint ou d’un cohabitant légal.
Le notaire, éventuellement aidé des parties et de leurs avocats aura pour tâche de reconstituer l’actif de la succession.
Celui-ci est composé des éléments suivants :
Ce dernier point a pour conséquence que, afin de connaitre la hauteur de l’actif de la succession, il y a lieu d’y adjoindre les biens que le défunt a donné de son vivant. Il s’agit du rapport de biens à la succession.
Le passif de la succession est composé de toutes les dettes du défunt avant son décès. Aux dettes personnelles du défunt s’ajoutent les charges de la succession comme les frais médicaux éventuels, les frais funéraires, les frais de notaire, …
La masse de la succession est représentée par la différence entre l’actif et le passif.
Cette masse est à partager entre tous les héritiers en fonction de leurs droits respectifs.
Il n’est pas possible en Belgique de déshériter complètement certains héritiers. Ceux-ci conservent une part réservataire.
La détermination de la masse permettra de vérifier que chaque héritier réservataire a bien reçu sa part réservataire.